SYLVAIN PRUNENEC

Gare !

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« 2011 / un solo de sylvain prunenec »

Production Association du 48 Coproduction Centre National de Danse Contemporaine d’Angers.
Avec le soutien de l’Espace Pasolini – Théâtre international, Valenciennes (résidence de création) et du Théâtre de Vanves – scène conventionnée pour la danse (prêt de studio).

L’association du 48 est soutenue par la Direction Régionale des Affaires culturelles d’Île-de-France / Ministère de la culture et de la communication au titre de l’aide à la structuration et par la Région Île-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle.

Je ne suis pas un et simple mais multiple et complexe. Virginia Woolf in Les Vagues

Ce projet fait partie d’un cycle de travail qui s’est consacré à rendre lisible dans le corps les chemins pas toujours très ordonnés des émotions et des sentiments – ces émotions, ces sentiments, compris comme des signes, des manifestations conscientes ou non de notre rapport à l’autre et au monde.

Gare ! se compose de trois courts soli créés successivement entre février 2009 et novembre 2010. Dans chacun de ces soli, j’ai choisi d’aborder un thème qui mette en jeu la confusion des sens, des états émotionnels limites ou une hypersensibilité : le dépit amoureux, le crime barbare, l’extase sexuelle. Amour, sexe, mort : trois mots qui pourraient être tout droit sortis d’un tragique fait divers ou d’une antique tragédie.

Les sources d’inspiration sont variées et éclectiques, allant de la BD au documentaire animalier en passant par des œuvres littéraires ou musicales.

Mêlant la danse, la voix et des séquences plus théâtrales, j’ai cherché la distance nécessaire qui m’éviterait de tomber dans le pathétique. J’ai notamment inclus des éléments burlesques pour contrebalancer des moments plus abstraits ou plus « sérieux » ou plus « émouvant ». Faisant fi d’une trame narrative cohérente, je passe sans crier gare de l’amoureux transi à l’amant éconduit, de l’assassin et à la victime, du pénétrant au pénétré, du féminin au masculin et vice-versa. De même, plusieurs modes d’adresse sont employés : danses à la composition « soignée », chants, bruits de bouche, séquences pantomimiques frisant le grotesque.

De cet ensemble d’éléments hétérogènes ressort une écriture fragmentée, une sorte de puzzle dont la cohérence, à première vue, est incertaine. Comme la représentation d’une conscience morcelée qui chercherait dans le plaisir sexuel, dans la passion amoureuse ou dans l’acte criminel la possibilité de son unicité. Gare !, un essai tragicomique sur les vicissitudes d’une humaine conscience.

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